Le mercredi 30 novembre se retrouvait une partie des volontaires en Service Civique FSJU pour le kick-off (ouverture) de la nouvelle promotion. L’occasion pour la Direction de l’Action Jeunesse, qui pilote l’agrément de la maison depuis 5 ans, de rappeler aux jeunes les missions à mener pendant leur volontariat, et de revenir sur les événements solidaires en cours, en pleine campagne des 30 ans de la Tsédaka.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme, et sous la houlette de leur tutrice nationale, Débora Dahan, que la jeune recrue des volon- taires en Service civique franciliens s’est retrouvée à l’Espace Rachi le 30 novembre dernier pour le kick off qui inaugurait leur promotion 2022/2023.
Une vingtaine de jeunes parisiens, qui avaient déjà eu l’occasion de se rencontrer pour refaire le monde lors du Séminaire HINENI (cf. p.28-34) ont participé à cette soirée, intimiste, qui a permis à chacun.e de prendre le temps de découvrir l’autre et de pouvoir créer une synergie autour de projets communs.
« Cette soirée fut l’occasion pour nous de nous retrouver et de pouvoir échanger sur nos projets et sur notre vision du Service Civique. Nous avons conscience du rôle que nous devons jouer dans nos structures d’accueil afin de sensibiliser nos jeunes sur les valeurs républicaines. Je souhaite profiter de cette expérience de Service Civique pour mettre en pratique des actions solidaires, comme par exemple, m’en- gager avec mon mouvement auprès d’associations qui œuvrent dans le champ du social avec des enfants handicapés par exemple. », raconte Nina, jeune volontaire en Service civique placée à l’Hachomer Hatzaïr.
C’est autour d’activités brise-glace (‘’ice-breakers’’) orientées service civique que s’est déroulée la première partie de la soirée. Jeux de présentation, épreuves solidaires, brainstormings…, col- lectivement, les volontaires devaient résoudre énigmes et jeux. Un moment de rires et d’entraide, très apprécié par nos volontaires qui se sont pris au jeu.
Ethan, jeune volontaire en Service civique FSJU pour Tikvatenou,
témoigne : « Nous sommes pour la plupart issus de mouvements de jeunesse et le rôle d’éducateur a une place prépondérante dans nos vies. Nous avons pour vocation de transmettre ce besoin de solidarité auprès des plus jeunes. L’an dernier, j’avais participé bénévolement à la distribution de Michloah Manot pour Pourim, projet mené par un volontaire en Service Civique, en partenariat avec le service Passerelles et NOÉ. J’étais surpris de voir à quel point l’initiative d’un jeune pouvait avoir un impact aussi important sur la vie d’une personne âgée. En passant du temps avec ces hommes et ces femmes, je me suis rendu compte qu’ils avaient besoin de se raconter auprès de la jeune génération. lls m’atten- daient avec joie, alors qu’après mes cours, ça ne m’a pris que trente minutes de ma journée, Pour moi, c’est ça le Service civique : savoir se rendre utile auprès des plus démunis, donner de son temps et partager avec les aînés isolés, comme je l’aurais fait avec mes propres grands parents.»
Débora Dahan : « Il est important de permettre aux candidats à cette aventure de se retrouver et d’échanger sur les problématiques qu’ils rencontrent dans leurs structures. Souvent, c’est à travers des échanges informels qu’ils parviennent à trouver des solutions aux problèmes qu’ils traversent. Plus de 250 jeunes sont passés par le FSJU pour réaliser leur
Service civique. Certains d’entre eux se sont réorientés pour une formation autour du social, d’autres sont devenus des cadres bénévoles de leur mouve- ment de Jeunesse, d’autre encore ont trouvé leur voie autour de l’économie sociale et solidaire. Le Service civique est un véritable tremplin pour des jeunes qui souhaitent donner du sens à leur vie et colorer leur vision et leur
« Nous avons entre nos mains les futurs cadre de la Communauté, voire de la Nation ! »
parcours d’une teinte citoyenne. Leurs retours d’expérience sont éloquents : le FSJU leur a donné l’opportunité de servir l’Autre tout en étant accompagnés par des professionnels de l’éducation qui les guident dans leur projet. Nous avons entre nos mains les futurs cadre de la Communauté, voire de la Nation. Ils souhaitent être entendus et le Service Civique leur donne l’opportunité de s’exprimer et de se réaliser ! »
C’est donc un événement réussi, ponctué d’une belle dynamique pour cette nouvelle promo de 25 jeunes, à Paris et en région, remontés à bloc et très ambitieux. Une jeunesse engagée, qui en écho au séminaire HINENI, présage d’une relève motivée, et s’est retrouvée dans le même élan, à la foulée solidaire de la Tsédaka Run (cf. p. 19) !