Jeudi 14 mars, en fin d’après-midi, un groupe de jeunes israéliens se présentent à l’entrée de l’Espace Rachi, accompagnés par plusieurs adultes. Ils sont tous habillés de T-shirt « bring them back », avec les photos de leurs proches actuellement en captivité à Gaza.
Ils s’appellent Rotem, Noa, Ofir, Noam, Yuval et sont venus d’Israël pour rencontrer la jeunesse française. Accompagnés par Émilie Moatti, ancienne député à la Knesset et représentante de l’association Bring them Back, et Myriam Fedida, directrice du FSJU Israël, ils ont, comme tous les israéliens, le souhait de porter un message afin de » faire entendre leur douleur et mettre tout en œuvre afin de faire pression sur les gouvernements pour libérer les otages ». Durant cette soirée, ils ont rencontré les militants des mouvements de jeunesse, fédérés par NOÉ pour un moment tous ensemble.
L’occasion pour cette jeunesse, bouleversée par les événements tragiques, de discuter des challenges de leur génération, de leurs visions de l’avenir en France et en Israël et de la « Hardout » qui s’opère dans le monde.
Sacha, jeune de Yaniv nous confie que » ces témoignages sont très importants car ils nous permettent de comprendre l’impact direct du 7 octobre sur ces familles endeuillées. Nous avons eu durant cette soirée, la possibilité de discuter ensemble, entre jeunes de la même génération. La soirée s’est déroulée de façon informelle, nous étions une cinquantaine de jeunes des mouvements de jeunesse. Nous avons chanté Ani Veata, Neshane Et Aolam, littéralement toi et moi nous changerons le monde, je pense que c’est assez révélateur de ce moment. Notre génération doit participer à changer le monde ».
Éden, de l’Hachomer Hatzair ajoute « nous avons écouté leur histoire et ils nous ont également questionné sur nos façons de vivre en tant que jeunes juifs étudiants depuis le 7 octobre. Ils sont très préoccupés par la montée de l’antisémitisme en Europe. Nous avons compris à ce moment à quel point nos destins sont liés et combien l’Unité de notre peuple est primordiale dans ces moments si difficiles ».
Plusieurs mouvements ont répondu présents : les madrihim de l’Hachomer Hatzair, Habonim Dror, le DEJJ, CTEEN, Tikvatenou, Yahad, JEM, Olami, Yaniv.
Une soirée émouvante et touchante qui nous a montré à quel point la nouvelle génération a besoin de se retrouver pour construire et se reconstruire.